Histoire des Franco-Américains : Un survol

Les résidentes et les résidents des États-Unis qui déclarent des origines françaises se comptent par millions. Pensons à la population huguenote installée en Amérique du Nord à l’époque coloniale et dont l’empreinte culturelle s’est largement effacée. Plusieurs grandes villes du pays reçoivent plus tard des gens venus directement de l’Hexagone. La Louisiane, le seul état qui ait intégré l’Organisation internationale de la Francophonie, accueille divers groupes francophones tout au long de son histoire et sert notamment de refuge aux Cadiennes et Cadiens déplacés à partir des années 1760. Plus d’un siècle plus tard, des familles acadiennes des Maritimes souhaitant améliorer leur sort économique se dirigent vers le Nord-Est des États-Unis, les états du Maine et du Massachusetts en particulier.

Toutefois, les racines françaises des États-Unis se trouvent principalement dans la vallée du fleuve Saint-Laurent : entre les Rébellions de 1837-1838 et la crise économique des années 1930, ce sont 900 000 personnes qui quittent la région pour s’établir définitivement dans la république voisine. C’est sans compter les gens qui séjournent quelque temps au sud de la frontière avant de rentrer au Québec.

Pierre Huet de La Valinière Chazy New York Refugee Tract
Panneau historique marquant la présence canadienne-française à Chazy, New York (P. Lacroix)

Cette histoire des Franco-Américains et des Franco-Américaines est plus longue et plus complexe qu’on ne pourrait la croire à première vue. Si certains ouvrages font débuter cette saga à la fin de la guerre de Sécession (1861-1865), lors d’une nouvelle phase d’industrialisation aux États-Unis, il faut en fait remonter un autre siècle dans la quête des premières communautés proprement dites franco-américaines. Suivant la chute de la Nouvelle-France, certains groupements canadiens-français perdurent dans le Midwest. Pensons à Détroit, à Sainte-Geneviève et à Vincennes. Les États-Unis absorbent peu à peu ces régions dans les décennies suivant l’indépendance.

Plus à l’est, des Canadiens participent justement au combat pour l’émancipation de la Province de Québec et des Treize Colonies. Lorsque l’occupation du Québec par les troupes continentales fléchit au printemps 1776, ces combattants et leurs familles se réfugient aux États-Unis. Certains gagneront leur terre natale à la fin de la guerre de l’Indépendance. Obtenant des terres en guise de compensation, d’autres fonderont le premier Petit Canada, une communauté rurale dans la région de Chazy sur la rive ouest du lac Champlain. Comme les familles expatriées qui viendront beaucoup plus tard, ces gens maintiennent un rapport culturel, religieux, familial et parfois même économique à la vallée du Saint-Laurent.

On trouve d’autres Canadiens, généralement de jeunes hommes à la recherche de travail, en sol étatsunien à partir des années 1790. C’est cependant vers 1826 qu’apparaissent les premiers rapports dépeignant la migration vers les États-Unis comme phénomène collectif. Cette dispersion reflète les difficiles circonstances économiques des classes travaillantes du Bas-Canada. Ces conditions sont en partie issues du monde agricole : manque de connaissances agronomiques; appauvrissement des sols; ravages de la « mouche à blé »; compétition commerciale d’autres régions du continent. La population canadienne ressent ces secousses dans son assiette et dans sa bourse.

À ces défis, ajoutons une rapide croissance démographique qui rend l’accès au sol difficile ou dispendieux pour les jeunes hommes célibataires et les jeunes ménages. Cependant, les occasions d’emploi hors de l’agriculture se font rares au Bas-Canada. Des changements dans la politique tarifaire de la Grande-Bretagne provoquent une crise dans le secteur forestier dans les années 1840. Il devient plus difficile pour les hommes de suppléer leur revenu en se faisant bûcherons ou autres travailleurs du bois durant l’hiver. Puis, avant 1850, l’industrialisation n’en est qu’à ses balbutiements dans la vallée du Saint-Laurent. Ces facteurs se conjuguent pour former un mouvement d’exode bien avant la guerre de Sécession.

Histoire des Franco-Américains Burlington Plattsburgh Lake Champlain Franco-Americans
Description des lieux d’implantation canadiens en 1841 (L’Aurore des Canadas)

L’attrait des États-Unis, pour sa part, ne peut être surestimé. Suite à la « panique » financière de 1837, le pays peut se vanter d’une vaste économie de plus en plus intégrée grâce à la construction soutenue de canaux et de chemins de fer. La diffusion d’informations étatsuniennes dans une presse en pleine efflorescence, l’exil des Patriotes et l’expansion des échanges le long des axes Richelieu–Champlain et Chaudière–Kennebec ensemble mènent la population canadienne-française (mais aussi anglophone) à s’intéresser aux opportunités de la république, dont ses besoins de main-d’œuvre.

Au sud de la frontière, les Canadiens se font ouvriers agricoles, travailleurs du rail, bûcherons et employés de briqueteries, notamment. L’essor de l’industrie du textile—à Waltham et à Lowell dans le Massachusetts, puis en de nombreux endroits au fil des grandes rivières du Nord-Est—change la dynamique migratoire ainsi que les perspectives d’emploi des Canadiens. Les diverses étapes de fabrication dans les manufactures de coton permettent l’embauche d’hommes, de femmes et d’enfants de sorte à encourager la transplantation de ménages entiers dans les quartiers industriels du Nord-Est. Mais, menés par l’aventure, par le désespoir ou encore par le rêve de meilleures assises financières, les Canadiens tentent aussi de s’enrichir ailleurs, par exemple en s’enrôlant dans l’armée des États-Unis au cours de la guerre du Mexique (1846-1848) et de la guerre de Sécession, ou encore en participant à la ruée vers l’or californienne (1849-1850).

Dans ses premières décennies, l’exode se partage à peu près également entre le Midwest et le Nord-Est. Dans ce second champ d’immigration, dans les années 1840, le Vermont et le Maine s’attirent la majorité des émigrants. Dans les décennies suivantes, l’industrie du textile aide à diriger les familles canadiennes-françaises vers les grands centres urbains de la Nouvelle-Angleterre, surtout les villes manufacturières en couronne de Boston, de Woonsocket dans le Rhode Island à Waterville dans le Maine. Or, les migrations vers les régions rurales et les petits centres régionaux ne cessent pas pour autant. Par exemple, Berlin, au New Hampshire, et Rumford, dans le Maine, reçoivent une forte migration canadienne-française avec le développement du secteur des pâtes et papiers, à la fin du siècle. Et, si les principales synthèses historiques s’intéressent aux six états de la Nouvelle-Angleterre, l’État de New York n’est pas en reste : la ville manufacturière de Cohoes accueille des milliers de Canadiennes et de Canadiens et d’autres régions offrent des perspectives d’emploi plus variées.

À travers le Nord-Est, des Petits Canadas apparaissent dans le paysage urbain. Ces quartiers ethniques où s’entassent des familles ouvrières se démarquent par des institutions distinctes, par exemple une paroisse nationale et une école française. Une première paroisse nationale—une institution reconnaissant la culture canadienne-française et échappant au damier de paroisses territoriales—voit le jour à Burlington, au Vermont, en 1850. Plutôt que de voir les Canadiens et Canadiennes s’apostasier, faute de rites célébrés au rythme de leur culture, l’épiscopat des États-Unis permet la prolifération de ces paroisses distinctes, très souvent au grand dam des Irlandais qui voient leurs propres institutions se faire démembrer. Si les évêques croient que la population canadienne se fondra rapidement dans le creuset culturel des États-Unis, ces paroisses nationales n’étant qu’une solution temporaire, ce n’est aucunement le cas. Selon les chefs franco-américains, la création de ces institutions est une preuve de leur droit à une existence distincte. La nomination de prélats « étrangers » (souvent irlandais) et la question du contrôle administratif et financier de ces paroisses sont à l’origine des nombreux conflits entre les Franco-Américains et leurs évêques des années 1880 jusqu’à la fin des années 1920.

Newmarket New Hampshire Franco-Americans
Un petit centre industriel : Newmarket, New Hampshire (Wikimedia Commons)

Pour des raisons financières, les journaux d’expression française ne survivent à leurs premières années que dans les plus grands centres. Cependant, des sociétés culturelles ou mutuelles abondent et témoignent d’une riche vie sociale : sociétés Saint-Jean-Baptiste et Saint-Joseph, cercles de Sainte-Anne, Forestiers canadiens, fanfares, clubs de naturalisation, groupes à caractère savant tels que la Société historique franco-américaine et plus encore. La plupart de ces groupes portent l’empreinte de la foi catholique.

Les autorités politiques canadiennes et québécoises ne sont pas sans s’inquiéter de la perte de cette population. Le gouvernement du Canada-Uni se penche sur le problème dès 1849. Un comité nommé à cette fin se prononce en faveur d’un processus d’industrialisation qui imiterait les progrès enregistrés par les États-Unis. La plupart de ses recommandations touchent pourtant à l’agriculture : il insiste sur l’ouverture des régions de part et d’autre de la vallée du Saint-Laurent à la colonisation, notamment en construisant de bonnes routes et en limitant la spéculation. En 1857, un nouveau rapport abonde dans le même sens tout en révélant le peu qui a été accompli en huit ans.

Le Québec adopte des mesures facilitant le retour au pays et envoie des agents de rapatriement dans les centres de la Nouvelle-Angleterre dans les années 1870. Ces mesures tardives semblent produire l’effet désiré grâce à la sévère crise économique qui secoue alors l’industrie étatsunienne; c’est le chômage qui encourage de nombreux expatriés à tenter de nouveau leur chance dans le pays natal. En 1898, un congrès réunissant les hauts dirigeants de la province prône encore la colonisation rurale comme solution, mais il aboutit à peu. Ce n’est qu’une minorité des gens qui se rapatrient en raison de mesures gouvernementales. Une tendance à assaillir le caractère moral des familles expatriées et l’idéalisation d’un mode de vie agricole minent la volonté de s’attarder aux problèmes économiques structurels du Québec.

Société Saint-Jean-Baptiste Somersworth New Hampshire Histoire des Franco-Américains
Logo d’une des nombreuses associations franco-américaines (IIIe congrès des Franco-Américains, 1954)

La « grande saignée » démographique du Québec atteint un niveau record entre 1880 et 1900; une brève recrudescence a lieu dans les années 1920. Ce torrent irrégulier de familles canadiennes alimente les craintes de xénophobes d’origine anglo-saxonne, inquiets pour leurs institutions politiques et leur culture. Or, au quotidien, c’est davantage l’hostilité des Irlandais qui marque le vécu des communautés franco-américaines. La population irlandaise souhaite affermir son pouvoir sur son milieu urbain et encourager l’acculturation des autres groupes immigrants catholiques, question d’effacer le caractère étranger de l’Église aux États-Unis. Un leadership irlandais au sein du mouvement ouvrier et le refus des ouvrières et ouvriers canadiens de se joindre à certaines grèves érodent aussi le rapport entre les deux groupes.

La discrimination qu’elles vivent ne se limite pas aux familles franco-américaines; d’autres groupes la vivront et même plus durement. Nous ne devons pas sous-estimer les difficultés qui s’imposent chez les groupes minoritaires en raison d’un milieu parfois très hostile. Cependant, il serait aussi injuste de d’enlever aux « Francos » leur agentivité et de les reléguer au statut de perpétuelles victimes. Les opportunités qu’ils saisissent témoignent de leur persévérance et de leur débrouillardise; ils font aussi preuve de courage en rencontrant les xénophobes les plus endurcis sur leur propre terrain dans les années 1920.

D’ailleurs, les différences ethniques à l’origine de ces conflits s’amenuisent au fil des générations. Peu à peu, la classe ouvrière franco-américaine intègre les syndicats. Ce mouvement est déjà bien amorcé à l’époque de la Première Guerre mondial. Ce conflit offre d’ailleurs l’occasion aux « Francos » d’affirmer de manière concrète leur patriotisme et leur dévouement à leur pays d’adoption—un contraste intéressant à la vive opposition à la conscription au Québec. La quête d’influence révèle à la même époque une pleine participation politique au sein des deux grands partis et mène à des échanges avec d’autres groupes.

Dans le nord de la région, les électeurs franco-américains penchent davantage du côté démocratique; dans le sud, par exemple à Woonsocket et à Fall River, leur préférence est clairement républicaine. Cette démarcation géographique s’efface dans les années 1910 et 1920. L’implication des « Francos » dans les syndicats, la xénophobie des Républicains et d’autres facteurs (la nomination d’un Catholique à la présidence en 1928, par exemple) contribuent à leur appui croissant aux Démocrates. En l’espace d’une vingtaine d’années, des politiciens franco-américains conquièrent des postes de gouverneur et de sénateur, entrent en grand nombre dans les législatures d’état et deviennent maires de Woonsocket, Lewiston, Manchester, Fall River et Lowell, parmi tant d’autres endroits. C’est sans compter leur présence dans la fonction publique et la magistrature. Ce rôle politique, tout comme les défilés de la Saint-Jean-Baptiste, les conflits religieux et leur forte population donne aux « Francos » une indéniable visibilité à travers le Nord-Est au début du vingtième siècle.

L’acculturation se poursuit. Les Petits Canadas, loin de représenter d’imprenables forteresses, ne peuvent résister à l’influence de la culture du pays. Le baseball et le cinéma hollywoodien intéressent la jeunesse franco-américaine tandis que le pays d’origine—le pays des parents et des grands-parents—perd son lustre. La connaissance de l’anglais devient non seulement nécessaire, mais inévitable. Le service militaire lors de deux conflits mondiaux et, après 1945, la banlieusardisation forcent une immersion culturelle. Ce dernier phénomène est accéléré par la délocalisation du milieu manufacturier. Les coupures de postes puis les fermetures d’usine obligent les gens à quitter l’ombre des clochers et des cheminées qu’ils avaient connue. Les sociétés nationales peinent par la suite à trouver une relève, les grands journaux franco-américains cessent leurs activités et plusieurs écoles paroissiales ferment à leur tour leurs portes. Même dans les grands centres, des paroisses ethniques doivent fusionner avec leurs voisines et perdent leur caractère distinct.

Parc de notre renaissance française Nashua New Hampshire Franco-Americans
Un lieu de mémoire au centre-ville de Nashua, New Hampshire (P. Lacroix)

Après 1970, à même le « white ethnic revival », la fierté renaissante de plusieurs communautés culturelles, il devient évident que la vie franco-américaine se poursuivra désormais en partie en anglais et hors des structures ecclésiastiques. Les sous-sols d’église cèdent graduellement leur place aux locaux universitaires et à d’autres sites culturels. La Franco-Américanie se transforme. Une relève générationnelle, très souvent influencée par le mouvement indépendantiste au Québec, cherche à prendre le relais. Des femmes s’affirment ou se dégagent d’associations dominées par une vieille élite masculine. On discute à cette époque de programmes d’immersion française; un sentiment d’appartenance survit et se voit exprimé dans la création de nouvelles organisations culturelles et généalogiques, dans des expositions de musée et des festivals et dans la littérature.

Aujourd’hui, la population franco-américaine continue de se renouveler et de se réinventer, comme elle l’a fait—peut-être inconsciemment—tout au long de son histoire. Les célébrations communautaires se sont peu à peu déplacées vers le mois de mars, c’est-à-dire le mois international de la Francophonie. Les « Francos » se sont mis à l’heure du numérique (blogues, baladodiffusions, comptes sur les réseaux sociaux, etc.), leur permettant de rejoindre des gens qui ont un rapport moins intime à la culture et de forger des liens à d’autres groupes francophones d’Amérique du Nord. En même temps, la communauté réfléchit de plus en plus aux enjeux liés à la race, aux écarts socioéconomiques et au genre qui entrecoupent la vie franco-américaine contemporaine.

Si l’histoire des Franco-Américains et Franco-Américaines débute au Québec, la culture francophone du Nord-Est ne se résume pas à la transplantation, pièce sur pièce, de la vie canadienne-française au sud de la frontière. La construction d’une vie franco-américaine—individuelle et collective—implique, dès le dix-huitième siècle, la rencontre d’un univers culturel canadien-français avec les institutions, les valeurs et la culture des États-Unis. Si, en raison des institutions des Petits Canadas, la population immigrante arrive à préserver sa culture d’héritage, il se produit tout de même une hybridation. Simultanément, la culture québécoise évolue. Tout en se transformant, chacune retient sa légitimité. Une meilleure connaissance de l’histoire des Franco-Américains—bien au-delà de ce qui est présenté ici—promet d’ailleurs au Québec une perspective plus détaillée de son propre passé mais aussi de l’apport des peuples francophones à d’autres régions du continent. C’est une histoire qui conserve toute sa pertinence et qui mérite d’être redécouverte.

Patrick Lacroix, Ph.D., historien


Ce billet a été développé à partir de mes recherches en histoire franco-américaine, qui paraissent sur ce blogue, dans mon livre (Tout nous serait possible), ainsi que dans des articles scientifiques :

“Disrupting the Forty-Fifth Parallel: An Invitation to Quebec Scholars,” Journal of Eastern Townships Studies 49 (2021), 13-25.

“Promises to Keep: French Canadians as Revolutionaries and Refugees, 1775-1800,” Journal of Early American History 9, no. 1 (2019), 59-82.

“Le cas particulier de la famille Mignault: Prospection d’une histoire transnationale,” Québec Studies 65 (June 2018), 37-55.

“Prelude to the ‘Great Hemorrhage’: French Canadians in the United States, 1775-1840,” American Review of Canadian Studies 51, no. 4 (December 2021), 554-572.

“Canadian-Born Soldiers in the Mexican-American War (1846-1848): An Opportunity for Migration Studies,” International Journal of Canadian Studies 57 (2020), 27-46.

“Finding Thoreau in French Canada: The Ideological Legacy of the American Revolution,” American Review of Canadian Studies 47, no. 3 (September 2017), 266-279.

“Emigration and the Limits of Public Policy in Quebec and Nova Scotia, 1867-1900,” Journal of the Royal Nova Scotia Historical Society, forthcoming.

“A Church of Two Steeples: Catholicism, Labor, and Ethnicity in Industrial New England, 1869-90,” Catholic Historical Review 102, no. 4 (autumn 2016), 746-770.

“Parish and Nation: French Canada, Quebec, and Providential Destiny, 1880-1898,” The Historian 80, no. 4 (winter 2018), 725-748.

“Seeking an ‘Entente Cordiale’: Prosper Bender, French Canada, and Intercultural Brokership in the Nineteenth Century,” Journal of Canadian Studies 52, no. 2 (spring 2018), 381-403.

“Americanization by Catholic Means: French Canadian Nationalism and Transnationalism, 1889-1901,” Journal of the Gilded Age and Progressive Era 16, no. 3 (July 2017), 284-301.

“A l’assaut de la corporation sole: Autonomie institutionnelle et financière chez les Franco-Américains du Maine, 1900-1917,” Revue d’histoire de l’Amérique française 72, no. 1 (summer 2018), 31-51.

“An All-American Town? Ethnicity and Memory in the Barre Granite Strike of 1922,” Vermont History 88, no. 1 (winter/spring 2020), 35-56.

3 thought on “Histoire des Franco-Américains : Un survol”

  1. Guy Huard

    Bonjour, je vous écrit de Montréal. j’ai lu cette article avec intérêt, ayant moi-même une certaine connaissance de la vie franco en Nouvelle-Angleterre. Je suis assez vieux pour avoir connu Armour Landry, le photographe basé à Manchester.
    Ma mère, aussi, avait des cousines à Providence, que j’ai rencontrées lors d’une réunion de familles en 1976 à l’Île d’Orléans. L’ancêtre avait été majordome de Mgr Laval.
    J’ai aussi lu avec beaucoup d’intérêt à sa parution le livre de Phillip Marchand, Ghost Empire.

    Je vous invite à visiter le cite ci-dessous dont je suis le webmestre.

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  2. Pingback: An Introduction to French-Canadian Folklore & Franco-American Culture – Moderne Francos

  3. Pingback: La Saint-Jean-Baptiste chez les Franco-Américains (1945-1956) - Query the Past

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